Lucrece

Diamniadio valley la vallée numérique de l’Afrique

Oublions un moment Google, Facebook, Apple et toutes les autres industries de technologie de pointe de la silicon Valley. Une nouvelle cité de technologie est entrain de naître. Et cette fois ci en Afrique plus précisément au Sénégal Il s’agit de la Diamniadio Valley.

Diamniadio valley un projet en plusieurs étapes

Depuis quelques années déjà, le Sénégal a orienté son économie vers le numérique. En 2014, il est classé 12eme par l’indice UIT 2014 pour les pays développés avec les TIC. Sa situation géographique exceptionnelle lui a permis d’accueillir plusieurs projets de fibre optique. On peut dire que l’accès à internet est une réalité au Sénégal bien qu’on n’ait pas encore franchi le dernier kilomètre. De plus le pays de la Teranga regorge de plusieurs écoles universitaires de renom, ce qui attire chaque année un grand nombre d’étudiants d’origines diverses. De plus en plus ces jeunes diplômés sont orientés vers entrepreneuriat et pour ce faire le Sénégal dispose de plusieurs incubateurs tels que le CTIC et Jokkolabs. Grâce à ses structures, plusieurs startups ont vu le jour notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Mais les autorités Sénégalaises voient plus loin. Dans un souci de développement axé sur la technologie, ils ont décidé de transformer la ville de Diamniadio en une cité numérique. La première étape du projet est de faire de Diamniadio le nouveau pôle urbain du Sénégal.

Un projet à coup de milliards

Quand on parle de technologies nouvelles on parle d’argent et de beaucoup d’argent ! Et le Sénégal ne compte pas lésiner pas sur les moyens pour la construction de sa ville numérique. Un partenariat avec la Banque Africaine de développement devrait permettre au gouvernement sénégalais de mobiliser d’ici Avril 2015 la coquette somme de 60 milliards FCFA pour la première phase du projet. L’objectif est, selon le ministre sénégalais des postes et télécommunications Mr  Yaya Abdoul Kane, de faire de Diamniadio « une destination privilégiée de l’innovation et de la recherche ». L’ambitieux projet du gouvernement sénégalais fait déjà sensation auprès de certaines grandes entreprises TIC. Ainsi, le groupe Atos présent au Sénégal depuis peu envisage d’installer une plateforme numérique dans la future Diamniadio Valley.

Si le tourisme et la pêche sont des secteurs en grande difficulté, on peut compter sur les TIC pour rehausser l’économie sénégalaise. Plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest emboitent timidement le pas au Sénégal pour une orientation économique axée sur le numérique. Espérons que les fleurs tiennent la promesse des fruits. La plupart du temps l’annonce de milliards en Afrique fait ressortir le pickpocket en chacun de nous…


Projet Ara l’ambition de Google pour l’année 2015

Google a conquis le monde de l’Internet, conçu des lunettes intelligentes, une voiture qui peut rouler toute seule, des robots capables de courir en terrain accidenté et que sais-je encore ? Les projets du géant américain sont de plus en plus fous et impressionnants. Le nouveau défi de Google cette année est de révolutionner l’univers du mobile avec son Smartphone modulaire (ah oui, il y a aussi le projet Loon, mais nous y reviendrons)

Téléphone modulaire Kesako ?

Des Smartphones on en a vu de tous les types ces dix dernières années. Que ce soit au niveau du design des fonctionnalités ou de l’OS, les différents constructeurs nous en ont mis plein la vue. Alors on se demande ce qui pourrait bien révolutionner le monde du mobile ! Eh bien regardez

Comme vous pouvez le constater le projet suscite moult interrogations, mais également un vif intérêt dans toute la communauté geek.

Quelques raisons d’adhérer au projet de Google ou pas

Si vous ne semblez pas convaincus de l’impact que pourraient avoir les téléphones modulaires sur le monde, laissez-moi vous résumer cette révolution technologique en quelques points essentiels.

Votre Smartphone peut vous servir de lego

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Les Smartphones actuels sont figés dans leurs caractéristiques. C’est à peine si on peut en changer la coque. Sinon on se contente aisément de modifier l’écran d’accueil et le thème. Avec le téléphone modulaire, tout peut être remplacé. Ainsi les gamers pourront changer autant que possible le processeur tandis que les selfies addict privilégieront l’objectif photo. Autrement dit vous avez le choix et on aime bien avoir le choix !

Un téléphone éco responsable

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Les Smartphones modulaires sont conçus pour durer longtemps ou du moins c’est ce qui est prévu. D’après les responsables du projet, l’endosquelette (qui sert de base aux modules) a été conçu pour durer avec des technologies de transfert de données assez performantes (10Gigabits/s). De quoi éviter l’obsolescence. Ainsi, si nous pouvions conserver le même téléphone pendant plusieurs années, nous produirions beaucoup moins de déchets électroniques. Mais attention du point de vue des modules interchangeables selon les envies de chacun, le problème de développement durable demeure

Un téléphone modulaire pour tous

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Vous l’avez vu plus haut (vidéo), les prix annoncés semblent être à la portée des bourses moyennes. Mais ne vous emballez pas trop vite la modularité n’est pas forcément synonyme de coûts réduits. Le Ara de base qui permettra de connecter les différents modules avoisine les 50 dollars maximum cependant le prix du téléphone final sera fonction des besoins des uns et des autres. Mais ne vous en faites pas, plusieurs versions seront proposées du premier prix au modèle le plus luxueux.

Si vous désirez en apprendre davantage sur le projet Ara rendez-vous ici

Avec le projet Ara, Google entend « faire pour le hardware ce qu’Android a fait pour le software » c’est-à-dire créer un écosystème de développeurs tiers impliqués, réduire au maximum les barrières du possible et accélérer le rythme de l’innovation afin de comprimer considérablement les délais de développement. Le projet est ambitieux et très intéressant même s’il présente quelques inconvénients majeurs. Est-ce que l’utilisateur lambda dispose des notions de base pour assembler un téléphone ? Quels seront les problèmes de compatibilité à surmonter ? Malgré tout cela, Google entend nous épater très bientôt avec son concept révolutionnaire et déjà il y a de la concurrence


Windows 10 gratuit : où est le piège ?

Le 21 janvier 2015, la société Microsoft est passée à la vitesse supérieure en annonçant son prochain système d’exploitation non pas le Windows 9 comme on s’y attendait, mais plutôt Windows 10 ! Mieux encore cette nouvelle version de Windows serait gratuite… Même si Bill Gates le fondateur de Microsoft est reconnu pour son caractère philanthropique et ses nombreuses œuvres de charité, on ne peut pas dire que Microsoft soit une organisation à but non lucratif Aussi la soudaine « gratuité » de son nouveau système d’exploitation suscite un réel scepticisme. Mais avant je vous propose de découvrir le lot de nouveautés qu’introduit Windows 10 .

Windows 10, l’OS de la réconciliation

Windows 8 a marqué une véritable rupture dans l’histoire de Microsoft avec la disparition du menu « démarrer » au profit d’un écran d’accueil composé de tuiles. Cette révolution n’a pas fait l’unanimité auprès des utilisateurs et encore ce n’est qu’un euphémisme. Pour Microsoft, Windows 10 est un « nouveau départ » et il commence plutôt bien avec la réintégration du célèbre bouton « démarrer ». Mieux encore celui-ci dispose de quelques fonctionnalités qui vous permettront de lui pardonner son absence dans la version précédente. Il ne se contente pas de lister les applications installées sur la machine. Il fera aussi remonter des tuiles dynamiques, exactement comme à l’image ci-après.

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Il sera ainsi possible de les redimensionner et de les réduire au bon vouloir. Le menu démarrer de Windows 10 intègre aussi une nouvelle recherche capable d’envoyer des requêtes sur la Toile. A terme, il devrait aussi intégrer Cortana, l’assistant vocal de la firme ce qui permettra notamment de lancer, par la voix, des recherches de documents ou d’applications. Cependant l’écran de tuiles ne disparaît pas complètement. Les utilisateurs pourront décider de l’activer s’ils en ressentent le besoin. Windows 10 intègre plusieurs autres fonctionnalités intéressantes comme la possibilité de créer plusieurs bureaux virtuels, le mode continuum, un centre de notification et un explorateur de fichiers plus intelligents et bien plus encore. Tout ceci démontre l’ambition de la firme de poser sur les bons rails la nouvelle version de Windows. On a bien du mal à s’imaginer que c’est gratuit.

Alors c’est « gratuit » ou gratuit ?

Vous aurez le temps de trouver réponse à cette question. Mais déjà, il est clair que les versions entreprises ne sont pas concernées par la gratuité. Ainsi, la migration de Windows 7 Enterprise ou Windows 8 / 8.1 Enterprise sera bel et bien payante. Pour les autres versions, le passage de Windows 7, 8 ou 8.1 (les versions originales bien sûr 😉 ) vers Windows 10 ne vous coûtera absolument rien. Il faudra cependant penser à la migration dans les douze mois qui suivront son lancement. Dans ce cas, la licence acquise restera gratuite durant toute la durée d’utilisation de la machine. Il a été évoqué une gratuité d’utilisation durant une année seulement, ce n’est absolument pas le cas. Tout ceci est bien beau, mais s’il est une chose que nous avons tous apprise de Facebook, Twitter Google et tous les autres services gratuits c’est que « si c’est gratuit, vous êtesle produit ».

De plus en plus les systèmes d’exploitation sont gratuits. Les mises à jour Android, iOS, OS X, Linux( dès le départ) et maintenant Windows. C’est la preuve que le modèle de monétisation d’un système d’exploitation est en train de changer alors que le niveau d’attente et d’exigence est de plus en plus élevé. Alors il est où le piège ?


A table les geeks

Le fast food et plus particulièrement la pizza  est très souvent associée aux geeks. Il est vrai qu’en passant le clair de son temps sur internet ou dans le monde virtuel des jeux vidéos, on n’a pas vraiment le temps de varier les mets. Mais je pense que les geeks et ceux qui font semblant d’en être apprécieront ces quelques recettes uniquement conçus pour eux. Mettez tous vos tabliers. C’est parti !

Au petit déjeuner des pancakes C-3PO

Alors chers amis geeks, les pancakes C-3PO c’est très facile à réaliser. Il vous faut pour régaler quatre geeks à peu près :

  • 5 cuillerées à soupe de beurre non salé
  • 2 boites de rondelles d’ananas
  • 1 tasse de farine pâtissière
  • 2 cuillerées à soupe de sucre brun
  • 2 cuillerées à café de levure
  • ½ cuillerée à café de sel
  • 2 œufs
  • 2 tasses de lait
  • Du beurre et du sirop d’érable (ou tout autre de votre préférence) pour servir

Alors comment procéder ? C’est tout simple. La recette originale simple et rapide est par ici. Mais pour réaliser des pancakes C-3PO, il vous faut préchauffer le four à 250 °F. Ensuite, faites fondre le beurre dans une casserole puis laisser le reposer environ 5 minutes. Entre temps égoutter les rondelles d’ananas et les mettre de côté. Dans un grand bol, bien mélanger la farine, la levure et le sucre brun. Dans un autre bol, casser les œufs et les mélanger avec le lait ainsi que 4 cuillerées à soupe de beurre fondu. Fouetter jusqu’à ce que ce soit bien mélangé puis verser lentement sur le mélange de farine et remuer jusqu’à homogénéité. Avec un pinceau à pâtisserie, badigeonner légèrement une poêle avec une partie du beurre fondu et mettez la à chauffer à feu moyen. Lorsque la poêle est bien chauffée, verser une louche de pâte, bien étaler et laisser cuire pendant 3 minutes environ. Placez une rondelle d’ananas au centre de la crêpe obtenue avant de la retourner délicatement à l’aide d’une spatule. Laissez cuire encore 2 minutes.  Transférez la crêpe sur une plaque de cuisson et répéter l’opération jusqu’à épuisement de la pâte. Enfournez ensuite la plaque pendant 3 à 5 minutes. Voila vos pancakes C-3PO sont prêts. Servez avec du sirop et accompagnez d’un smoothie Skywalker ou peut-être un Yoda soda. Je vous en livrerai les recettes une autre fois. Pour le moment savourez vos pancakes en écoutant ceci.

Des Han-burgers pour le déjeuner

Pour réaliser quatre burgers façon Han Solo il vous faut

  • ½ kilo de viande bœuf hachée
  • 4 rondelles de tomates
  • 1 cuillère à café de sauce Worcestershire
  • 4 pains à hamburger
  • Sel et poivre
  • Feuilles de laitue, cornichons, ketchup et moutarde pour servir 

    Han-burger
    Source: Stars Wars cookbook 1

Il vous faut mélanger dans un bol la viande hachée, avec la sauce Worcestershire, et l’assaisonner convenablement. Diviser le mélange en 8 portions égales et former 8 galettes pas trop épaisses. Placer une rondelle de tomate sur une galette et refermer avec une autre galette en appuyant les rebords avec vos doigts pour bien sceller. Répéter cette opération pour avoir 4 galettes scellées. Dans une poêle bien chauffée, mettez les galettes à cuire pendant environ 6 minutes pour chaque face. Disposer ensuite dans le pain et compléter selon vos préférences les feuilles de laitue, les cornichons le ketchup et la moutarde. Voila vos han-burgers sont prêts. Une prochaine fois nous apprendrons ensemble comment réaliser un Obi-Wan kebab et peut être une coupe glacée de chocolat Dark Vador.

Alors les geeks, on se régale ? Il est vrai aujourd’hui nous avons cuisiné dans une galaxie lointaine très lointaine mais ne vous en faites pas la prochaine fois je vous livrerai les secrets du chef Sandji le cuisinier de l’équipage de Luffy. Et pour ceux qui n’ont pas compris grand-chose à ce billet, que la force soit avec vous.


Le tourisme sénégalais se meurt

Le soleil, la mer, une culture riche et colorée, une population chaleureuse, le Sénégal porte bien son nom de pays de la teranga (terre hospitalière). Tout ici invite à la découverte et au partage. De ce fait la destination attire beaucoup de monde chaque année au point que le tourisme soit une source de revenus tout aussi importante que la pêche au Sénégal et même la première dans certaines localités du pays. Cependant, avec  tous les  maux dont souffrent la planète, le secteur du tourisme est généralement au plus mal et le Sénégal ne fait malheureusement pas exception à la règle. On  a bien du mal à y croire quand on connait la richesse touristique du pays.

Que visiter au Sénégal ?

J’ai la chance de séjourner au Sénégal depuis quelques années déjà et je peux vous dire que les destinations touristiques ne manquent pas. Beaucoup se dirigent vers la petite côte Saly et ses villas luxueuses en bord de mer. Mais pour les adeptes de sports nautiques et les amoureux de la mer, il est également possible de séjourner à  Mbour, Somone, Nianing ou d’explorer les îles de Sine-Saloun. Cette dernière destination est un véritable coin de paradis. Tout y est quiétude et paix. Pour les amateurs de sensations fortes, il existe la réserve de Bandia qui organise régulièrement des safaris. Et le fameux rallye Dakar sur la grande côte au nord de la capitale entre le lac rose (de moins en moins rose) et St Louis (on y déguste le meilleur tiebou dieune le plat sénégalais par excellence). Pour les amateurs d’art et d’histoire, rendez vous sur l’île de Gorée pour en apprendre davantage sur les colons et l’esclavage, ou encore au monument de la renaissance, symbole édifiant de la richesse de la culture africaine.

Maison des esclaves de Gorée
Maison des esclaves de Gorée source Google images

Vous serez émerveillé par la beauté de la nature en visitant le parc national des oiseaux de Djoudj. Laissez vous charmer par les autres destinations de rêve au Sénégal tels que Abéné, l’ile de Karabane ou encore Mbodiene. Côté gastronomie, il y a de quoi satisfaire les palais les plus exigeants. La cuisine sénégalaise est copieuse et généreuse. Dans un tel contexte, difficile de s’imaginer que le secteur du tourisme est affecté par la crise.

Le secteur du tourisme est au plus mal

Le tourisme est source de revenus dans des familles entières surtout en région. Malheureusement, plusieurs établissements touristiques mettent de plus en plus la clef sous le paillasson et ce pour plusieurs raisons. La petite côte Saly est fréquemment sujette au phénomène de tourisme sexuel qui a été mis à nu depuis 2003 dans l’émission « ça me révolte » diffusée sur M6. Plus récemment la fièvre hémorragique Ebola qui a secoué l’Afrique occidentale a évidemment eu des conséquences néfastes sur le tourisme dans la sous région. Plusieurs des autres maux (aggravés par la presse internationale) qui minent le continent ont fini de  faire fuir les touristes. Et même la promesse d’un nouvel aéroport à proximité de la zone  touristique ne semble pas convaincre, conséquences un fleuron de l’économie touristique sénégalaise va bientôt déposer le bilan.

Fermeture officielle du domaine de Nianing

C’est avec beaucoup de tristesse que l’on apprend la fermeture officielle du domaine de Nianing prévue pour le 8 Mars prochain au motif de non productivité. Ce complexe touristique qui a mis la protection de l’environnement au centre de ses priorités (100 000 arbres plantés depuis sa création en 1973) fait la fierté du petit village de pêcheurs mais également emploie un grand nombre de personnes. Comment peut-on laisser mourir un si bel endroit ?

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Domaine de Nianing par Lucrece

Les animaux exotiques, la végétation luxuriante… tout ceci pourrait bientôt disparaître malgré les appels au secours des habitants de Nianing et les clients habitués très surpris par une telle annonce.

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Domaine de Nianing par Lucrece

Est-ce que tout ce qui est possible a déjà été tenté ? La décision de fermeture du domaine de Nianing est-elle irréversible ? Si c’est le cas le tourisme sénégalais est effectivement en train de mourir. Il ne nous reste plus qu’à espérer nous pauvres mortels que les dieux du haut du sommet de l’Etat interviennent pour redresser l’économie touristique du pays.


Les données sont l’or noir du XXIe siècle mais…

Jamais les technologies n’ont eu un rôle aussi important à jouer dans nos vies. Jamais le champ des opportunités n’a paru aussi vaste. Les données sont désormais créées et  consommées à un rythme et à un volume sans précédent sur les terminaux mobiles, les systèmes collaboratifs et les médias sociaux. Tout ceci représente une formidable opportunité pour beaucoup. Google, Amazon, Facebook pour ne citer que ceux-la sont des exemples représentatifs de la valeur numéraire des données. Chaque « tweet », chaque « j’aime » représente une nouvelle donnée. La ressource semble inépuisable puisque les données, nous en produisons continuellement. Le nombre impressionnant de données a conduit à l’appellation du thème big data. Je vous propose de commencer par le définir.

Qu’est-ce que le big data ?

Le big data semble une expression complexe, mais ce n’est pas le cas. Voici une vidéo qui en résume l’essentiel.

Le big data, c’est l’avenir

Le big data l’or noir de notre époque présente beaucoup d’opportunités. Tout semble facile lorsqu’on en fait un usage astucieux. Des emplois, une économie reluisante, les besoins des utilisateurs anticipés. Cette vidéo résume quelque fructueux usages du big data.

Et si vous n’êtes pas convaincu, imaginez une vie telle quelle dans un monde où tout sera traitement de données numériques

Tout ceci semble bien beau, mais bien évidemment toute médaille a son revers.

La fièvre digitale peut être mortelle

Le big data est un concept qu’on ne peut décemment plus qualifier de nouveau. On en constate de plus en plus les enjeux, les avantages, mais également les inconvénients. Et c’est sur ce dernier aspect que j’aimerais particulièrement attirer votre attention aujourd’hui. Le nombre de réseaux sociaux est juste inimaginable. Malgré un volume de données impressionnant (de l’ordre du petabyte) chaque jour, on en veut toujours un peu plus. On en devient facilement accroc au point de ne plus avoir de vie privée ou de vie tout simplement parce qu’au final tout ceci est virtuel. Récemment, nous avons assisté au scandale qui a secoué la société Sony pictures. On ne peut évaluer exactement l’ampleur de cette catastrophe. C’est dire qu’en de mauvaises mains ces données peuvent engendrer des pertes en vies humaines. On a beau vouloir garder une certaine « vie privée », une certaine intimité, comment est-ce possible si l’on tend à la numérisation de toute chose ? Les achats en ligne, les transactions bancaires et toutes les autres données qu’on sera obligé si ce n’est déjà le cas de fournir afin de se conformer à la nouvelle façon de vivre. L’épineuse question des données personnelles et leur protection est au cœur du big data et à chaque nouveau scandale de fuites de données, chacun devrait s’inquiéter des traces qu’il laisse sciemment ou inconsciemment sur Internet.

La domotique, l’Internet des choses, les réseaux mobiles à haut débit, les terminaux de plus en plus intelligents… nous laissent penser que les données c’est l’avenir. Tout ceci tend à faciliter la vie, faire gagner du temps et donc de l’argent. Dans un univers où le chiffre est roi, on pourrait se dire que tout est mesuré, calculé, mais quand on regarde de plus près, on découvre un château de cartes qui peut s’effondrer à tout moment…


Il m’appelait mon amour

C’était mon père, mon ami, mon confident. Un homme extrêmement drôle qui a dédié sa vie à ses enfants. Il vivait uniquement pour nous mais hélas n’a pas vécu longtemps. Alors que la mort l’arrache à nous, je sens en moi un vide insondable. Il était bien le seul homme en qui je croyais aveuglement, le seul à pouvoir me dire « mon amour » sans que jamais je ne doute de sa sincérité. Il aimait chacun de ses enfants comme s’il était unique.

C’était mon père, mon ami, mon confident, mon monde. Quand j’étais malade, il aimait bien me chanter cette chanson dont lui seul avait le secret :

Lucrece mon amour j’entends ta voix

Quand j’entends ta voix mon cœur est en joie

Qu’est-ce qui t’arrive ma précieuse ?

Quand tu as mal à la tête j’ai mal aussi

Quand tu es en joie tout mon être est content

Alors ris que je t’entende

Hey Lucrece ma chérie ne sois pas malade

Il me disait que si j’étais un bracelet, je ne quitterai jamais son bras et que si j’étais un collier on me verrait toujours à son cou. Mais aujourd’hui mon amour est parti. Il m’a quitté et je sens en moi un grand vide que rien ni personne ne peut combler. Je me sens vulnérable et terriblement seule. Au moment de le conduire à sa dernière demeure, je ne peux m’empêcher de penser que j’ai perdu le seul homme qui m’ait aimé de façon inconditionnelle. Aussi douloureux que sont ces instants, je garderai de toi l’image d’un homme extrêmement drôle qui a entièrement vécu pour ses enfants. Repose en paix mon amour


L’inégalité au centre du Blog Action Day 2014

Le Blog Action Day, vous connaissez ? Sinon découvrez le ici. Comme chaque année, des blogueurs du monde entier s’expriment sur un sujet d’intérêt mondial afin d’impacter le plus de gens. Après la pauvreté, les droits de l’homme, le changement climatique…  Blog Action Day s’intéresse aujourd’hui à l’inégalité.

Ce thème suscite en moi moult interrogations mais au final, tout commence par l’inégalité des revenus. Quand tu es riche, ta voix, ton opinion, ta vie compte plus que celle du pauvre. On dira au pauvre « l’argent ne fait pas le bonheur ». Mais alors donne le tien et sois heureux ! La première source d’inégalité dans le monde est probablement le partage inégal des ressources dont nous disposons. Comment explique-t-on le fait que le nombre de riche ne cesse de croître alors que les pauvres sont de plus en plus pauvres ? J’aime autant ne pas citer de chiffres. Les économistes s’en chargent mieux. Récemment l’un d’eux a été récompensé d’un prix Nobel pour son travail exceptionnel. Pourquoi ces modèles économiques « exceptionnels » ne sont pas appliqués pour sortir le monde des crises financières ? Je devine que ce n’est pas si simple. Et pourtant chaque année, des séminaires, des ateliers, des fora sont organisés dans le monde entier pour discuter de « la faim dans le monde » ou de « la pauvreté » et ce autour de repas copieux ! Qu’est-ce qui est fait concrètement ? Les pauvres sont toujours plus pauvres, les riches toujours plus riches malgré leur philanthropie. Et de ce partage inégal des ressources, découlent  les autres inégalités :

  • On se marie entre même catégorie sociale

  • On délimite les quartiers des pauvres et ceux des riches

  • On dénombre les pays pauvres (avec l’élégante appellation de pays du sud ou du tiers monde) et les pays riches  

  • Les riches ont accès à l’éducation et les pauvres non

  • Les riches ont accès aux soins et les pauvres difficilement.

La liste est loin d’être exhaustive. L’inégalité transparaît dans nos sociétés de bien des façons. Mais toutes les formes d’inégalités que nous constatons sont liées entre elles. C’est tout un système qui maintient l’infériorité du pauvre et conserve la supériorité du riche. Mais si même les doigts de la main ne sont pas égaux pouvons nous être tous égaux ? Bien que la déclaration universelle des droits de l’homme le stipule, le penser relèverait de l’utopie. Cependant, il est tout aussi important de ne pas se laisser aller à la fatalité. « Je suis pauvre, je viens d’un milieu défavorisé alors je n’y peux rien ». Il faut se battre encore et encore autant que faire se peut.

Ecrire ce billet ne m’aura certainement pas fait changer les choses dans le monde, mais peut-être que le lire vous aidera à le faire. Quel est votre avis sur la question ? Aujourd’hui c’est le Blog Action Day. Votre avis est important comme tous les autres jours d’ailleurs. Sur la question de l’inégalité, j’ai choisi de me pencher sur l’inégalité du partage des richesses. Mais tout bien réfléchi si un jour nous étions tous riches, il subsisterait les problèmes d’inégalités raciales, d’inégalités de genres… Là encore c’est un tout un autre débat que je l’espère  nous aurons l’occasion de mener un autre jour. Alors Comment  ressentez vous l’inégalité dans le monde ?

 


A qui profite le rachat de Motorola par Lenovo ?

Le 15 Aout 2011, Google annonçait l’acquisition de Motorola Mobility pour la coquette somme de 12,5 milliards de dollars. Ce dernier ayant raté comme Nokia le virage des Smartphones était alors en pleines difficultés et valait beaucoup moins. Trois ans plus tard, Google annonce la cession de Motorola Mobility au chinois Lenovo pour un montant avoisinant les 3 milliards de dollars. A première vue, Lenovo semble avoir fait la belle affaire. Mais en y regardant de plus près, il se pourrait que tout le monde soit gagnant ou presque. En effet, bien que s’agissant de la plus grosse opération télécom de l’année, elle ne profite pas à tous les principaux concernés. Qui de Google, Motorola et Lenovo s’en tire le moins bien ?

 

Google l’intelligent

Googie Google by Revolution689
Googie Google
by Revolution689

 

Google n’est plus seulement un moteur de recherche. Elle doit son succès aujourd’hui à sa stratégie de diversification et ses choix judicieux d’investissement. Cependant, en acquérant Motorola en 2011 pour un montant très supérieur à sa valeur d’alors, Google ne semblait pas faire un choix judicieux. Mais en prenant en compte les 25000 brevets venus alimenter sa bibliothèque logicielle Android lui épargnant ainsi des années de coûteuses recherches, on comprend mieux les motivations du géant américain. En cédant Motorola à Lenovo, Google s’allège d’une division qui lui faisait perdre quelques centaines de millions chaque année et conserve son magnifique portefeuille de brevets puisque seulement 2000 sont cédés au constructeur chinois.  De plus Google avait déjà vendu en 2012 une partie de Motorola au fournisseur d’infrastructures télécom Arris pour un montant avoisinant les 2,3millions de dollars. Google a su intelligemment céder une division qui lui coutait, conserver  un portefeuille de brevets non négligeable (la plupart historiques) et rassurer ses partenaires constructeurs pour qui il était parfois un concurrent. Reste à savoir si Lenovo s’en sort aussi bien

 

Lenovo l’ambitieux

source: https://bookstore.caltech.edu/
source: https://bookstore.caltech.edu/

 

Leader mondial dans l’univers des ordinateurs portables, Lenovo est également un acteur émergent dans le mobile. En acquérant Motorola, le constructeur chinois s’ouvre les portes du marché mobile aux USA et dans le reste du monde où Motorola est une marque bien connue. Yang Yuanqing, patron de Lenovo, a ainsi souligné que cette acquisition offrait « l’occasion de devenir immédiatement un acteur solide au niveau mondial dans le secteur en forte croissance des Smartphones ». Avec cette acquisition, et celle plus récente des serveurs IBM, l’ambition de Lenovo de se diversifier et d’étendre sa notoriété à une échelle mondiale parait plus qu’évidente. On a déjà pu constater sa force de frappe industrielle lors du rachat de la division PC d’IBM. On devine aujourd’hui son intention de faire de même pour relever la célèbre marque américaine et réussir là où Google semble avoir échoué (si jamais elle a eu en idée de développer la division mobile de Motorola…). Mais à ce moment entendra-t-on encore parler de Motorola ?

 

Motorola le désespéré

source: https://nl.wikipedia.org/wiki/Motorola
source: https://nl.wikipedia.org/wiki/Motorola

 

Déjà en grande difficulté au moment du rachat par Google (moins de 3% de part de marché) et malgré quelques timides tentatives, les mobiles Motorola n’ont plus jamais retrouvé leur place parmi les meilleurs. Aussi c’est avec l’espoir que Lenovo applique sa solution miracle comme avec les pc IBM en 2006 qu’on attend de revoir cette marque sur le devant de la scène. Cependant, la transaction n’est pas évidente pour les employés qui doivent s’attendre à une réduction des budgets et des effectifs.  Depuis la fermeture en Juin dernier d’une usine de Motorola, le départ de son PDG pour dropbox, et plus récemment la démission de Punit Soni on a bien du mal à s’imaginer l’ambiance qui prévaut au sein de l’entreprise durant cette phase de transition. « Lenovo a l’expertise et les capacités pour faire de Motorola un acteur majeur de l’écosystème Android » affirme le directeur général de Google, Larry Page, dans un communiqué. Mais cela à quel prix ?

 

Finalement à qui profite la transaction ?

Au final, Google et Lenovo sont apparemment gagnants. Tous deux ayant des objectifs différents, ils ont su tirer avantages l’un de l’autre. Cependant plusieurs questions restent en suspens pour le fleuron de l’industrie américaine Motorola. Mais tout n’est pas encore joué car il faut encore attendre l’approbation des autorités de régulation  et l’on a bien vu comment les autorités canadiennes se sont opposées au rachat de Blackberry par Lenovo justement ! En attendant la décision des autorités compétentes, Google et Lenovo ont bien le droit de jouer au Ping Pong avec Motorola. A votre avis qui gardera la balle ?


Démocratiser l’impression 3D bonne ou mauvaise idée ?

 Les progrès scientifiques et technologiques sont chaque jour un peu plus impressionnants. Après l’ordinateur, le téléphone portable, le GPS, l’internet… on se demande bien quelle serait la prochaine innovation technologique qui va révolutionner notre quotidien ! Il se pourrait bien que ce soit l’impression 3D. Vous en entendez parler sans savoir exactement ce que c’est ? C’est le moment de regarder ceci.

Vous comprenez à présent pourquoi certains qualifient l’impression 3D de quatrième révolution industrielle derrière la machine à vapeur, l’électricité et l’informatique. Une imprimante 3D est capable de fabriquer tout type d’objets pour peu qu’on dispose de la matière première et d’un schéma en 3D de l’objet à imprimer. La seule limite est désormais notre imagination. Et nous avons désormais l’opportunité de la tester

L’impression 3D sort de son cocon d’initiés

En effet, pour rendre accessible ce nouvel outil révolutionnaire, il faut prendre en compte deux facteurs : le prix et la facilité d’utilisation. Sans s’attarder sur la géométrie pointue qu’exige la réalisation d’un tel produit, certains auront sans doute l’audace outrancière d’exiger en plus des efforts de design.

Alors que l’imprimante 3D n’est pour le moment accessible qu’à un petit groupe d’initiés qui en ont les moyens, plusieurs entreprises proposent désormais des modèles domestiques. La  start-up française eMotion Tech par exemple annonce le lancement d’une imprimante 3D accessible au grand public. Pour 400 euros, (environ 250000 FCFA ), vous pouvez vous procurer un kit imprimante 3D avec une mécanique ludique, une électronique sans soudures, un beau manuel et une calibration logiciel très simple ou du moins c’est ce que promet le constructeur. Alors envie de vous procurer ce bijou technologique ? Réfléchissez un moment

Enjeux et réalités

Fort heureusement, eMotion Tech propose une formation 3D car en toute objectivité, on a bien du mal à s’imaginer que l’utilisation de l’imprimante 3D puisse être démocratisée. Peu importe la simplicité du manuel d’utilisation et la bonne volonté d’un citoyen lambda, il aurait du mal à monter déjà le kit si il ne dispose pas de qualités de bricolages et de  bases en mécanique. Si par miracle, le montage réussit, il faudra s’attaquer au fonctionnement, intégrer le fait que la machine lit les fichiers .STL . Heureusement, il peut en trouver sur Internet. Mais si l’objet qu’il souhaite imprimer ne figure pas parmi les propositions disponibles, il lui faudra maîtriser quelques outils de dessin 3D. Vient ensuite la question des techniques d’impression 3D, puis celle de la matière première et probablement les dix plaies d’Egypte avant qu’il ne s’en sorte. Alors, même si le prix semble le rendre accessible, la facilité d’utilisation est discutable.

Par ailleurs, la démocratisation de l’impression 3D pourrait poser des problèmes d’ordre juridique et éthique. Entre la reproduction illégale d’objets soumis à une propriété intellectuelle et la fabrication par n’importe qui d’objets dangereux tels que les armes à feu, on a tôt fait d’assister impuissants à une situation désastreuse. Et même si des experts réfléchissent à la mise en place  de procédés de régulation tels que l’intégration de verrous numériques, certaines personnes mal intentionnées trouveront certainement le moyen de les contourner et d’expérimenter l’aspect destructeur de l’invention.

Au final

L’impression 3D est sans doute une révolution technologique qui connait aujourd’hui un essor considérable et présente de nombreux avantages. Elle a déjà fait ses preuves dans les domaines de la médecine, de l’aéronautique… Malgré les réalisations impressionnantes de cet outil révolutionnaire,  on a du mal à taire certaines interrogations. Que deviennent les usines si on peut désormais imprimer tout type d’objet ? Que deviennent les ingénieurs si on peut désormais  imprimer sa maison, sa voiture… ? Est-ce la fin des échanges commerciaux tels qu’on les connait ? Sans compter que l’imprimante 3D émet des nanoparticules nuisibles à la santé et à l’environnement.  Utilisée à échelle industrielle on a déjà plusieurs inquiétudes. Alors rendre l’impression 3D accessible à tous bonne ou mauvaise idée ? Vous avez la parole !